UNE
GRANDE SOIF
Quelque
part à l’intérieur de moi habite un parasite assoiffé
Il attend pour s’attacher aux femmes
Il attend un signal
Et puis il boit rapidement
Et il se remplit de cette femme
C’est
une habitude, c’est tout
Quelque chose comme un besoin, comme de la nourriture, comme une boisson,
comme de la chaleur
C’est un espace qui désire être rempli
A
l’intérieur de moi habite un parasite assoiffé
Qui tire toujours sa boisson des femmes
Qui attend toujours un signal
Un sourire, un mot, un certain ton de voix,
Un mouvement du cou, une joue qui se tourne, qui suggère une
manière d’être
Mais
c’est pire qu’une habitude, c’est une drogue
C’est un sentiment que j’aime c’est un sentiment
que je déteste
Je vis maintenant avec et je ne peux pas vivre avec maintenant
Je ne sais pas vivre sans maintenant
Vous
le voyez? Mon parasite assoiffé
Qui sort en rampant de mes yeux
Qui saute de mon sourire
En voulez-vous? De mon flirt assoiffé
Qui coule sur ma peau
Qui transpire de ma chaleur
Vous
le sentez?
Qui tète au plus profond
Qui mordille votre cœur
Vous
le sentez?
Mon parasite flirt
Qui dissout votre réserve
Qui creuse dans vos défenses
Vous
le sentez?
Mon flirt assoiffé
Qui se tortille et se roule avec le vôtre
Qui se love et s’accouple avec le vôtre
Vous
le sentez?
Mon flirt assoiffé
Qui se tord et survit
Entrelacé avec vous